TY - JOUR AU - Britt, Thomas PY - 2022/12/15 Y2 - 2024/03/29 TI - Le musicien et le studio d’enregistrement : perspectives satiriques au cinéma et à la télévision JF - Savoirs en prisme JA - SEP VL - IS - 16 SE - Articles DO - 10.34929/sep.vi16.258 UR - https://savoirsenprisme.univ-reims.fr/index.php/sep/article/view/258 SP - 169-184 AB - L’article que je propose explore les relations entre les musiciens et les studios d’enregistrement dans une série d’ œuvres audiovisuelles satiriques. Depuis deux décennies, un débat existe sur la nécessité ou non d’avoir recours à des studios d’enregistrement professionnels alors que l’ on peut enregistrer chez soi grâce à une technologie de plus en plus sophistiquée. Dans ce contexte, j’ examine des scénarios présentant des figures de musiciens fictives, réelles ou adaptées dont l’activité au sein de studios révèle « le statut du musicien dans la société et/ou le microcosme dans lequel il ou elle évolue », l’un des points soulignés dans l’appel à articles.Ce travail contient des représentations de genres musicaux populaires dont les milieux engendrent de multiples lectures satiriques. Le docudrame 24 Hour Party People (2002) passe en revue quinze ans de la scène de musique alternative de Manchester, et ses scènes de studio reflètent les excès et l’esthétique lugubre de la période. Le documentaire Some Kind of Monster (2004) est un portrait détaillé d’un groupe de rock (Metallica) dont les passages en studio sont marqués par le psychisme de musiciens fortunés qui ont besoin d’un thérapeute pour arbitrer leurs bras de fer. Enfin, le pseudo-documentaire I’m Still Here (2010), le faux documentaire People Just Do Nothing (2014-2018), et la série humoristique Atlanta (2016-) renversent la mystique des personas publiques de rappeurs en mettant à nu le fantasme et l’illusion impliqués par la recherche du succès commercial dans les genres hip-hop et rap. ER -