L’ autopoiesis dans l’expérience limite : le cas de dessins de la déportation
Résumé
Pour résister à la déshumanisation pendant l’emprisonnement dans les camps de concentration nazis, certains déportés ont figé leur quotidien par le dessin. Dans cet article nous nous intéressons principalement à la création de soi dans ce type d’expérience, définie de manière préliminaire comme étant « limite ». Après un aperçu du quotidien concentrationnaire, nous analysons comment la création clandestine d’œuvres graphiques dans les camps se configure comme étant une forme de résistance et de construction de soi.
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