Arañando el escándalo. La representación de la pobreza en el cine clásico mexicano
Nosotros los pobres (Ismael Rodríguez, 1947), Ustedes los ricos (I. Rodríguez, 1948) y Pepe el Toro (I. Rodríguez, 1952) vs. Los olvidados (Luis Buñuel, 1950).
Résumé
La pauvreté est un sujet fréquent dans le cinéma classique mexicain : on en trouvera ici une analyse à travers la trilogie d’Ismael Rodríguez, Nous les pauvres (1947), Vous les riches (1948), et Pepe le Taureau (1952). En dépit de la Révolution de 1910, les valeurs religieuses, recyclées par le mélodrame, loin de considérer la pauvreté comme une circonstance culturelle, en font une vertu qui permet de gagner le Ciel. À l’opposé de cette thèse et de son esthétique sentimentale, le film de Luis Buñuel, Los Olvidados (1950), rompant avec les conventions en vigueur, présente des faits de la vie réelle, dans leur crudité explicite : la délinquance juvénile et la marginalisation dérivant de l’injustice sociale. Ainsi, le cinéaste reste fidèle au défi que représentait déjà son film de 1933 Las Hurdes (Terre sans pain).
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