Passions en sourdine : la petite musique des ombres dans « La Tourneuse de pages » et « L’Accompagnatrice »
Résumé
L’ Accompagnatrice de Claude Miller (1992) et La Tourneuse de pages de Denis Dercourt (2006) mettent en scène des univers musicaux tourmentés et conflictuels. Entre l’artiste consacrée et convoitée et la figure plus humble de l’accompagnatrice ou de la tourneuse de pages se crée une relation tissée d’affects complexes mettant en jeu le rapport individuel à la musique et le pouvoir, patent ou sous-jacent, qui en résulte. Le présent article examine ces espaces d’ émotions et d’ambitions suscités par la musique et par la force d’appel considérable qu’ elle constitue en interrogeant notamment les modalités narratives, stylistiques et musicales de représentation d’un éthos féminin sur fond de querelle entre ombre et lumière, gloire et secret, anonymat et reconnaissance.
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