Pouvoir et limites des mots de l’histoire dans En esta dulce tierra d’Andrés Rivera
Résumé
L’étude du roman En esta dulce tierra publié en 1984, qui ouvre le cycle « historique » de l’écrivain argentin Andrés Rivera (1928-2016), va nous permettre de montrer dans quelle mesure les questionnements qu’il soulève autour de l’histoire, les mots choisis pour l’écrire et ce qu’on en retient le rapprochent de la métafiction historiographique. Dans un premier temps, nous nous arrêterons sur la notion d’histoire officielle qui suscite la méfiance des Argentins et de Rivera vis-à-vis des mots des historiens et donc de l’écriture de l’histoire. Nous observerons, dans un deuxième temps, comment l’intrigue mais aussi la construction du récit de Rivera se font métaphore de la difficulté de rendre compte de l’histoire.
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