Le genre altéritaire et la construction d’épicènes

  • Nicole Pradalier Université de Toulouse (LERASS)

Resumen

Dans une langue structurée par le féminin autant que par le masculin, le constat est fait d’un déficit informationnel du masculin généralisateur. La langue est alors amputée de sa fonction essentielle de communication. L’apparition du point médian, comme signe graphique qui permet la reconnaissance simultanée des deux genres à l’écrit, est un début de remédiation au problème. Ce point  médian, nommé « point de l’altérité » parce qu’il permet la reconnaissance de l’autre, ouvre de nouvelles perspectives à l’oral. Il crée enfin le « genre altéritaire », fait de formes épicènes à consonances féminines, lesquelles nécessitent l’introduction de nouveaux déterminants et de nouveaux pronoms épicènes. L’article présente les étapes de cette recherche à travers un parcours qui va d’une écriture journalistique associative à une écriture de fiction, en passant par une écriture universitaire.

Publicado
2019-10-01
Cómo citar
PradalierN. «Le Genre altéritaire Et La Construction d’épicènes». Savoirs En Prisme, n.º 10, octubre de 2019, pp. 91-104, doi:10.34929/sep.vi10.61.