VARIA - Entretien avec Aitor Saraiba
“Une bouée, une boussole, une œuvre…”
Résumé
Protéiforme, le travail d’Aitor Saraiba est avant tout autobiographique : les œuvres de cet artiste prolifique, qui prennent souvent appui sur ses expériences vitales, investissent des supports aussi divers que variés. Aitor Saraiba écrit, dessine, peint et prend des photos. Parfois même, il participe à ce qu’il appelle des « actions », happenings ou performances, comme ce fut le cas lors de l’édition 2009 de la Nuit Blanche (Madrid), durant laquelle il offrit aux habitants en mal de rêves des « dessins curatifs ». Il utilise enfin les techniques artisanales de son village natal, Talavera de la Reina, pour concevoir des objets en céramique. Il a exposé, entre autres, à Manchester, Mexico, Los Angeles, Lisbonne et, bien sûr, à Madrid où il réside actuellement. Son œuvre est empreinte d’un onirisme certain, d’une poésie indéniable, et aborde le plus souvent les thèmes de l’amour, la famille, l’enfance, la sexualité, la marginalité et la liberté. C’est à l’occasion de la publication de son dernier opus, Nada más importa, que nous avons eu l’honneur d’interviewer Aitor Saraiba. Il nous a livré, sans détour ni fausse pudeur, ses inquiétudes d’artiste, d’homme et de citoyen, que nous transcrivons ici en version originale.
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