El testimonio y sus límites. La experiencia en el límite de lo visible en 48 de De Sousa
Résumé
Dans le film 48 de Susana de Sousa, aussi bien les témoignages de ceux qui ont souffert de la violence d’Etat pendant la dictature de Salazar que les images d’archives remplies d’indices de cette même violence, sont révélateurs d’un événement hors cadre. Il n’existe pas de photographies prouvant ces chapitres abominables de l’histoire; il n’est pas non plus possible de reconstruire avec exactitude ce qui est arrivé à travers la parole des témoins. Partant de là, sur quoi nous appuyons-nous pour élaborer une image qui nous permette de reconnaître l’autre -et l’expérience de l’autre- en nous ? Est-il possible d’utiliser ce vide pour faire advenir dans le présent un autre type d’image restituant l’humain autrefois nié ? Et dans ce cas, quelles seraient les caractéristiques de cette image ? Il s’agit ici, à travers l’analyse de 48, d’explorer ce qui s’ouvre pour nous, spectateurs, quand il n’y a pas d’autre appui que celui de l’absence.